On entend souvent parler de la sophrologie comme une méthode de relaxation et c’est vrai mais cela va beaucoup plus loin que ça. Selon moi et mon expérience c’est surtout une façon d’apprendre à se poser, à être attentif à ses sensations, à son corps et par conséquent à son esprit, à son être tout entier. L’être humain est fait de chair et de sang, il pense également parfois beaucoup trop. C’est basique, oui mais il est important de le rappeler ! C’est ce que nous sommes.

Quand on fait de la sophrologie on apprend à se connaître tout simplement.

Aujourd’hui et dans notre société, nous ne savons pas le faire. Tout va trop vite, nous sommes sollicités de toute part et franchement l’être humain n’est pas fait pour ça. Je dis STOP !

 

Et je l’ai fait pour moi. Je suis allée vers la sophrologie parce que je suis une anxieuse, une stressée. Le genre qui cogite et qui dort mal, celle qui anticipe, celle qui s’angoisse même de façon inconsciente parfois. Je n’en pouvais plus.

La sophrologie a été pensée et créée par un neuropsychiatre,qui s’appelait Alfonso Caycedo. Il s’est intéressé au boudhisme tibétain avec la méditation, au zen japonais et au hata yoga. En soi, vous allez me dire « il n’a rien inventé le monsieur ». C’est vrai mais son idée lumineuse a été de réunir et de puiser dans toutes ces techniques ancestrales et éprouvées de la culture asiatique pour crée une méthode occidentale qui convienne mieux à notre culture et à nos habitudes. Ainsi est née la sophrologie dans les années 60. Depuis avec son équipe Caycedo a fait évoluer la méthode et suite à son décès c’est sa fille Natalia qui continue de la faire vivre et progresser.

Je vous parle ici de la sophrologie dite « caycédienne » et c’est comme ça que j’ai été formée à Toulouse par une école qui promeut et défend la méthode de Caycedo. Avec moi pas de sophrologie en position allongée, nous travaillons assis ou debout.